Etre touché par un handicap ou ne pas Etre... est ce un choix ?
Ici le monde du spectacle rejoint le fameux monde du milieu protégé en un endroit nommé Troisième Rideau.
Un projet anodin et pour autant beaucoup trop rare sur nos terres...
Le monde du Troisième Rideau se raconte ici pour vous emmener dans un voyage, un rêve, celui d'une valorisation par une "Représentation", un spectacle pour que ces différences qui collent négativement comme des étiquettes s'oublient dans une réalité... Le temps d'un spectacle... Ou plus !!




Translate

mercredi 23 janvier 2013

La semaine des Trois

-          Petit retour sur la semaine des Trois du Troisième Rideau.
-          De trois s’agit-il ? Heuu de quoi ?
-          Trois fois rien, rassurez-vous, juste trois soirs de spectacle à l’Afsco.
-          Une broutille !
-          Une broutille ???  Mais pas du tout attendez vous vous méprenez, ce qu’a vécu la troupe est loin d’une broutille, je vous raconte :  

- Il était une fois le premier soir,  le Premier soir a servi de Générale, impossible pour eux par manque de moyens humains d’avoir eu la fameuse Général avant.
-          Donc ni  Général, ni Caporal ?
-          Ne me coupez pas tout le temps svp ! Non aucun des deux, juste une Première comme Générale, vous suivez ?
-          Oui.
-          Donc voila la troupe anxieuse, stressée, les acteurs qui cherchent à être fin prêts (costumes, maquillages et concentration), la régie par les derniers préparatifs et le metteur en scène par la mise en place de tout ce qui n’est pas terminé ou encore fait, et l’appui en coulisses de personnes qui découvrent et se demandent dans quelle galère ils se sont fourrés, car leur rôle d’aide aux entrées et sorties de la troupe est primordial... Mais pas de vent de panique, que nenni que non, aucune communication d’un quelconque stress supplémentaire à l’équipe, tout se passait dans une sorte de calme convenu, une trêve de concentration avant le début des hostilités.
-          Des hostilités ? ? Mais on parle bien d’un spectacle ?
-          Evidemment ! Imaginez un instant ce qui se passe dans la tête d’un acteur : que va penser le public ? Et s’il n’aimait pas ?  Va-t-il comprendre ? Est ce que je vais être à la hauteur ? Pourvu que je n’oublie rien, mains moites, cœur qui s’emballe,  etc. etc. etc.
-          Pour sûr ça ressemble vraiment à des hostilités, rien de rassurant... Encore !
-          Encore quoi ?
-          Encore l’histoire !
-          Mais ce n’est pas une histoire ! La Troupe du Troisième Rideau existe vraiment !
-          Mais oui, continue va !
-          Bon, le moment du spectacle approche, on ferme le rideau ce qui donne un ton plus grave, le silence est demandé dans les coulisses et le public commence à entrer dans la salle, on entend discuter des gens à travers ce rideau qui protège encore un peu la troupe… Et voila le metteur en scène qui fait le tour de chaque comédien, mots qui rassurent mélangés à des compliments. Il raconte n’importe quoi celui-là, pensent certainement les comédiens, « nous on a peuuuurrr »… Et puis d’autres mots encore, se faire plaisir, jouer quoi qu’il arrive, se donner à fond, encore des mots qui ne veulent rien dire, surtout pour un autiste (plaisir ? qui arrive ou quoi arrive ? donner quoi ?) pas grave si rien n’est compris, c’est cette présence qui est utile, ils seront seuls sur scène mais ils sont accompagnés jusqu’au bout.
-          Brrr j’en frisonne.
-          Et voila la régie qui prévient : « on va ouvrir si c’est ok pour vous » ! Et là, là ça fait le tour en un éclair « on va commencer » ! Le temps se fige, plus rien n’existe, les yeux de chaque personne de la troupe sont dirigés vers le rideau. Tout le monde est à sa place, silencieux, concentré, prêt à affronter le public... Même le décor ne bouge plus…
-          Continue...
-          Demain !
-          Non encore !
-          Promis demain, enfin si t’aimes…


lundi 21 janvier 2013



 

Oulala


Ha Ha Ha !


Promenade


vendredi 11 janvier 2013